Les premiers calendriers apparurent, probablement, il y a cinq mille ans lorsque les hommes s'aperçurent que les astres, qu'ils observaient avec une certaine appréhension, se déplaçaient selon des cycles réguliers. Lentement, des systèmes permettant de diviser le temps furent élaborés et on repéra plus facilement la période de l'année la plus propice aux semailles. Comme de cette découverte découla une amélioration de la production agricole, almanachs et calendriers devinrent bien vite des instruments de la plus haute importance. La notion d'année est née de l'observation des saisons qui règlent la vie animale et végétale et, par conséquent, les activités agricoles, essentielles pour se nourrir et survivre depuis les temps les plus reculés de la préhistoire. Le premier calendrier "solaire". Ce furent les Égyptiens qui découvrirent que la succession des saisons (c'est-à-dire le temps d'une révolution de la Terre autour du Soleil) durait environ 365 jours. Ils utilisèrent donc un calendrier comportant 12 mois de 30 jours, plus 5 jours complémentaires. Mais, tous les 4 ans, 1 jour était perdu et avec le temps, les fêtes d'automne tombèrent en été... À l'origine, le calendrier romain est composé de 10 mois, totalisant 304 jours. Les 61 jours d'hiver ne font alors partie d'aucun mois. Vers 713 av. J.-C., le roi légendaire Numa Pompilius (21 avril 753 673 av. J.C.) aurait ajouté les mois de janvier et février, étendant l'année à 365 jours, adoptant comme beaucoup d'autres peuples le calendrier Egyptien. Pour passer de l'ancien système au nouveau, il y eut une année de transition ... de 445 jours afin de réaligner une bonne fois le début de l'année sur l'équinoxe de printemps. ... Elle fut appelée, à juste titre, ''l'Année de la Confusion". En 46 avant J.C., Jules César (juillet 100 Av J.C./ 15 mars 44), sur le conseil de l'astronome grec Sosigène, décide de remplacer le calendrier lunaire jusque-là en vigueur par un calendrier solaire, dit "julien" (du nom de l'empereur). L'année "julienne" durait, en moyenne, 365 jours ' et 6 heures alors que l'année "solaire" ne dure que 365 jours, 5 heures, 48 minutes et 46 secondes... Il y avait donc une différence de 11 minutes et, au bout de 128 ans, cela représentait un jour entier... ! Seule différence : le premier jour de l'année est fixé au 1er mars, mois très important à Rome, car associé au dieu de la guerre. Cette répartition a laissé des traces aujourd'hui. Nos derniers mois de l'année actuels s'appellent ainsi octobre (de "octo", le huitième), novembre (de "novo" le neuvième) et décembre (de "decem" le dixième) alors qu'ils sont désormais les dixième, onzième et douzième mois de l'année. En 532, l'Église décide de faire commencer l'année au 1er janvier, mois qui suit immédiatement la naissance du Christ, fixée au 25 décembre 753 de l'an de Rome (la fondation de la ville éternelle servant de point de départ au calendrier romain) par le Pape Libère (xxxx – 24 septembre 366). Pour autant, le 1er janvier n'est pas le premier jour de l'année pour tous. Dans certaines régions de France, c'est Pâques, date anniversaire de la résurrection du Christ, qui fait office de Nouvel An. Mais cela pose quelques problèmes. Pâques est une date mobile qui correspond au premier dimanche après la pleine lune de printemps (21 mars). On peut donc se retrouver aussi bien avec des années de longueur variable, ce qui s'avère bien compliqué à l'usage. Dans d'autres pays ou régions, c'est Noël qui est choisi comme début de l'année : ainsi, à Lyon, dans le Poitou, en Normandie ou en Anjou... En 1582, lorsque l'avance du calendrier sur l'année solaire eut atteint 10 jours, le pape Grégoire XIII, suivant le conseil de l'astronome allemand Christoph Klau (1538-1612), réforma le calendrier julien et imposa le calendrier grégorien du nom du pape Grégoire XIII (1502-1585 - pape de 1572 à 1585). La structure du calendrier grégorien est analogue à celle du calendrier julien. Le calendrier grégorien donne un temps moyen de l'an de 365,2425 jours. Le calendrier julien n'était en effet pas en accord avec l'année solaire, car il avançait d'environ 11 minutes. C'est pour rétablir ce décalage que la réforme du Pape est entrée en vigueur. Pour assurer un nombre entier de jours par année et pour correspondre à la réalité solaire, on y ajoute régulièrement (tous les 4 ans en principe) un jour bissextile, le 29 février. L'année 1582 compte dix jours de moins pour rattraper le décalage avec le soleil. Quand les catholiques européens se réveillent le lendemain du jeudi 4 octobre, ils sont en réalité le vendredi 15 octobre selon le nouveau calendrier. Certains en voulurent beaucoup au Pape en l'accusant de leur avoir volé 10 jours de leur vie ... On choisit les années divisibles par 4, sauf celles divisibles par 100, sans l'être par 400 (ainsi 1900 n'était pas bissextile, car divisible que par 100 et pas par 400... par contre, 2000 sera bissextile, car divisible par 100 et 400). On pensait être à l'abri des caprices du Temps ... En réalité, l'année Grégorienne est encore trop longue de 0,0003 jour ... dans 10 000 ans, notre calendrier comportera 3 jours de trop ... mais nous ne serons plus pour nous en plaindre ... ! Le calendrier grégorien remporta un vif succès et l'Espagne appliqua aussitôt la réforme et Ste-Thérèse d'Avila (1515 -1532) qui mourut le 4 octobre 1582, fut enterrée le lendemain, 15 octobre ... Tous les pays d'Europe suivirent l'exemple de l'Espagne sauf l'Angleterre qui attendit 1751 pour se décider ... En revanche, pas de modification de la date du Nouvel An. C'est ce calendrier qui est toujours en vigueur aujourd'hui. Si le calendrier grégorien est d'usage international, certains pays utilisent encore des calendriers fondés sur une conception du Temps, propre à leur civilisation. 1 er janvier 2000 ou 24 ramadan 1420 ou 23 tébeth 5760 ? Pour les Musulmans, ce sera le 24 ramadan 1420, car ils comptent les années à partir de l'"Hégire", "la fuite" du prophète Mahomet de la Mecque vers Médine le 16 juillet 622 (par rapport au calendrier grégorien). De plus, leur calendrier est "lunaire" : les mois correspondent approximativement à l'intervalle entre deux nouvelles lunes. Quant aux Israélites, leur calendrier indiquera le 23 tébeth 5760. En effet, son point de départ est fixé au 7 octobre 3760 av. J.-C. (toujours par rapport au calendrier grégorien), date très précise (!) de la Création du Monde ... Si les mois sont lunaires, l'année suit le cycle solaire grâce à un système complexe d'années comptant parfois 13 mois ... Dans notre inventaire, nous ne pouvons pas oublier, un calendrier qui, bien qu'éphémère, a marqué notre Histoire. Ce fut le calendrier révolutionnaire. En effet, il n'eut cours que du 5 octobre 1793 au 31 décembre 1805... Ce fut Philippe Fabre d'Eglantine, l'auteur de "il pleut, il pleut, Bergère ... " qui élabora ce calendrier républicain. Il divisait l'année de 365 jours en 12 mois, eux-mêmes divisés en 3 décades de 10 jours. Pour parvenir aux 365 jours, on ajoutait 5 jours "complémentaires" : les "Sans-Culottides". Ces jours étaient destinés à célébrer des fêtes républicaines : celles de la Vertu, du Génie, du Travail, de l'Opinion, des Récompenses. Le point de départ était fixé au 22 septembre 1792, date de la proclamation de la 1ère République (et par pure coïncidence, de la victoire de Valmy). Les noms des mois d'une même saison se terminaient par un même suffixe : "aire" pour l'automne, "ôse" pour l'hiver, "al" pour le printemps, "or" pour l'été. Comme beaucoup de révolutionnaires, Fabre d'Eglantine, doux poète, coureur de jupons, mais aussi sanguinaire Commissaire de la République, fut décapité en compagnie de son ami Danton le 15 Prairial An II, le jour des Abeilles, ce qui est plus poétique, avouez-le, que le 5 Avril 1794... Mais que représente le calendrier grégorien : Janvier du latin, "ianuarius" ou "januarius", nommé en l'honneur de "Janus", dieu romain des commencements et des fins, des choix, des clés et des portes.. Février du latin, "februarius", lui-même dérivé du verbe "februare" signifiant "purifier". Mars du latin "Martius", donné à ce mois par les Romains en l'honneur du dieu "Mars", dieu de la guerre. Avril du latin "Aprilis", de l'étrusque "Apru", donné par les romains en l'honneur de la déesse "Aphrodite", déesse de la beauté et de l'amour. Mai du latin "maius", en référence à la divinité italique "Maia" déesse romaine de la fertilité et du printemps. Juin du latin "junius" donné en l'honneur de la déesse romaine "Junon". Juillet du latin "julius" en l'honneur de Jules César. Août du latin "augustus", nom donné en l'honneur de l'empereur romain Auguste en 8 av. J.C.. Septembre du latin "september", septième mois de l'ancien calendrier romain. Octobre du latin "october" car il était le huitième mois de l'ancien calendrier romain. Novembre du latin "november" (de novem, neuf) car il était le neuvième mois de l'ancien calendrier romain. Décembre du latin "december" (de decem, dix) car il était le dixième mois de l'ancien calendrier romain.
L'importance du calendrier dans l'histoire Le calendrier est un outil fondamental pour l'organisation de la vie humaine, structurant le temps, planifiant les activités et fixant les dates des événements importants. Son histoire est riche en réformes et modifications visant à améliorer la précision et l'efficacité de la mesure du temps. Le calendrier romain et ses limites Dans le contexte de l'histoire occidentale, le calendrier romain était largement utilisé jusqu'au début du Moyen Âge. Le calendrier julien, mis en place par Jules César en 45 av. J.-C., était le système de datation dominant dans l'Empire romain. Ce calendrier organisait l'année en 12 mois, avec des ajustements périodiques pour tenir compte des cycles solaires. Les mois avaient des durées variables, et un mois intercalaire était parfois ajouté pour synchroniser le calendrier avec les saisons. Cependant, ce calendrier présentait des imprécisions, notamment concernant la durée de l'année et la date de l'équinoxe vernal. L'année julienne était légèrement plus longue que l'année solaire réelle, ce qui entraînait un décalage progressif au fil des siècles. Pour la datation, les Romains utilisaient le système ab urbe condita (AUC), qui comptait les années depuis la fondation de Rome (753 avant JC). Des systèmes basés sur les règnes des empereurs romains ou sur des événements importants étaient également employés. La complexité du système romain et son imprécision croissante ont conduit à la recherche de solutions plus précises et fiables. Denys le Petit et la naissance de l'Anno Domini Au VIe siècle après J.-C., l'Église chrétienne avait besoin d'un calendrier plus précis pour célébrer et synchroniser les fêtes religieuses et principalement Pâques, dont la date était déterminée par le cycle lunaire et l'équinoxe de printemps. C'est dans ce contexte que Denys le Petit, un moine chrétien du VIe siècle, a entrepris de calculer la date de la naissance de Jésus. Il était un érudit respecté, connu pour son travail sur les textes bibliques et les canons de l'Église. On lui a confié la tâche de réviser le comput pascal, le système utilisé pour calculer la date de Pâques. Denys le Petit s'est appuyé sur des sources variées, notamment les écrits des Évangiles, les chroniques romaines et les écrits des historiens chrétiens et a déterminé que Jésus était en l'an 753 de la fondation de Rome, ce qui correspondait à l'an 1 après J.-C. dans son nouveau système de datation (calendrier Dionysien). Cependant, la fiabilité de ces sources est contestée par les historiens. La date de naissance de Jésus est incertaine et l'on estime que Denys le Petit a pu se tromper de plusieurs années. L'intention de Denys n'était pas de créer un nouveau calendrier, mais de remplacer le système de datation existant, qui était basé sur le règne de l'empereur Dioclétien, un persécuteur des chrétiens. L'adoption et l'influence de l'Anno Domini Le calendrier julien modifié par Denys le Petit, incluant l'Anno Domini, a rapidement gagné en popularité dans le monde chrétien. Il a été adopté par les monastères, les écoles et les communautés religieuses, et est devenu un système de datation standardisé en Europe. Son adoption a facilité la communication et la coordination entre les différentes régions et institutions chrétiennes. Le système de datation Anno Domini (AD), qui signifie "l'année du Seigneur" en latin, est un système de chronologie largement utilisé dans le monde occidental. Il établit un point de référence pour le calcul des années, marquant le début de l'ère chrétienne avec la naissance de Jésus de Nazareth. L'AD a joué un rôle crucial dans la façon dont nous comprenons et organisons l'histoire, influençant la perception du temps et l'écriture de l'histoire elle- même. Il a permis de créer une chronologie cohérente et partagée, facilitant l'étude et la compréhension des événements passés. L'influence du calendrier Dionysien s'étend bien au-delà du domaine religieux, affectant la culture, la science et la vie quotidienne. Débats et critiques autour de l'Anno Domini Malgré la diffusion de l'Anno Domini, certains débats ont persisté sur sa précision et sur la nécessité de proposer des alternatives. Certains historiens ont contesté le calcul de Denys, tandis que d'autres ont proposé des méthodes de datation différentes. Ces débats reflètent les complexités et les incertitudes inhérentes à la reconstruction du passé. La remise en question des sources et des méthodes de datation est essentielle pour une compréhension critique de l'histoire. L'un des principaux arguments contre l'Anno Domini était l'incertitude concernant la date exacte de la naissance de Jésus-Christ. Les historiens et les théologiens ont proposé différentes dates, ce qui a remis en question la précision de l'ère chrétienne. Il existe également des critiques sur l'utilisation de la naissance de Jésus-Christ comme point de départ de l'histoire humaine. Malgré ces débats, l'Anno Domini est resté la méthode de datation dominante dans l'Europe occidentale, et son influence sur la chronologie et la compréhension de l'histoire a été considérable. Bède le Vénérable et le calcul du temps Au VIIIème siècle, Bède le Vénérable, un moine anglais, l'un des plus grands érudits du Haut Moyen Âge, était connu pour ses connaissances encyclopédiques dans les domaines de la théologie, de l'histoire, de la littérature et de la science. Il a contribué de manière significative à l'avancement des connaissances et à la diffusion de l'éducation. Ses travaux ont eu une influence durable sur la pensée et la culture médiévales. L'influence de Bède sur le calcul du temps a été considérable. Il a proposé des méthodes de calcul des dates de Pâques, des fêtes religieuses et des événements historiques, basées sur les connaissances astronomiques et les cycles lunisolaires. Bède a été l'un des premiers à utiliser des méthodes scientifiques pour calculer le temps. Il a étudié les mouvements des astres et les cycles lunisolaires pour déterminer les dates des événements religieux et astronomiques. Son travail a contribué à la précision du calcul du temps et à une meilleure compréhension du cosmos. Ses écrits ont été largement diffusés et ont influencé les moines, les savants et les érudits du Haut Moyen Âge. Il a également popularisé l'utilisation du système Anno Domini pour la datation des événements historiques. Le décalage du calendrier julien Cependant, des erreurs dans le calcul de l'année tropicale ont conduit à un décalage progressif entre le calendrier julien et la réalité astronomique. L'année julienne était légèrement plus longue que l'année solaire réelle, ce qui entraînait une accumulation d'environ 11 minutes par an. Au fil des siècles, ce décalage s'est amplifié, entraînant une désynchronisation progressive du calendrier avec les saisons et les événements astronomiques. Au XVIe siècle, ce décalage a atteint approximativement 10 jours, ce qui a posé des problèmes pour la détermination des dates des fêtes religieuses et des saisons. Ce décalage affectait notamment la date de l'équinoxe vernal, qui est cruciale pour le calcul de la date de Pâques. La nécessité de corriger ce décalage est devenue de plus en plus urgente, conduisant à la réforme du calendrier. La réforme grégorienne et son adoption Le pape Grégoire XIII a donc décidé de réformer le calendrier julien en introduisant le calendrier grégorien. Il a nommé une commission d'experts, composée d'astronomes, de mathématiciens et de théologiens, pour étudier la question et proposer une solution. La commission a recommandé de supprimer 10 jours du calendrier et de modifier la règle des années bissextiles. La réforme grégorienne a consisté à supprimer 10 jours du calendrier julien et à modifier la règle de l'année bissextile pour corriger le décalage accumulé. L'Église catholique voulait harmoniser les dates des fêtes religieuses avec la réalité astronomique, tandis que les scientifiques cherchaient à améliorer la précision du calcul du temps. L'adoption du calendrier grégorien a été un processus complexe, mais elle a contribué à une plus grande précision dans la mesure du temps et à une meilleure coordination des activités humaines. Certains pays ont adopté la réforme rapidement, tandis que d'autres ont résisté pendant des siècles. L'adoption du calendrier grégorien a également eu des implications politiques, économiques et sociales. Le calendrier grégorien aujourd'hui et les alternatives Le calendrier grégorien est plus précis que le calendrier julien et est utilisé aujourd'hui par la plupart des pays du monde. Il est considéré comme un standard international pour la datation des événements et la planification des activités. Cependant, certains pays et cultures continuent d'utiliser des calendriers traditionnels ou des adaptations du calendrier julien. Bien que le calendrier grégorien soit largement utilisé, il existe des alternatives dans différentes cultures. Ces alternatives reflètent la diversité des traditions et des croyances à travers le monde. Les calendriers traditionnels peuvent avoir une signification culturelle, religieuse ou historique importante. Ils peuvent être utilisés pour la célébration des fêtes, la planification des activités agricoles ou la détermination des dates des événements familiaux. Diversité des calendriers culturels Les systèmes de calendriers varient considérablement à travers le monde, reflétant les différentes cultures et traditions. Chaque calendrier est basé sur des observations astronomiques et des calculs mathématiques, mais ils diffèrent dans leurs points de référence et leurs méthodes de calcul. Par exemple, les calendriers hébreu, islamique et bouddhiste utilisent des systèmes de datation différents basés sur des points de référence religieux ou historiques propres à chaque culture. L'héritage de Denys le Petit et Bède le Vénérable Denys le Petit (470 – 537/555) et Bède le Vénérable (672-735) ont contribué de manière essentielle à l'évolution de la mesure du temps. Leurs travaux ont marqué un tournant dans la chronologie et ont influencé la façon dont nous comprenons l'histoire aujourd'hui. Ils ont apporté des contributions significatives à la science, à la théologie et à la culture de leur époque. Leur héritage continue d'inspirer les chercheurs et les érudits d'aujourd'hui. L'introduction de l'Anno Domini, la réforme du comput pascal et les contributions de Bède au calcul du temps ont joué un rôle majeur dans l'harmonisation des dates, la coordination des activités humaines et la diffusion d'une vision unifiée de l'histoire. Leurs travaux ont permis de créer une chronologie cohérente et partagée, facilitant l'étude et la compréhension des événements passés. Ils ont également contribué à la précision du calcul du temps, ce qui a eu des implications pratiques pour la navigation, l'agriculture et d'autres domaines de la vie humaine. Conclusion Leur héritage continue d'influencer notre vie quotidienne, et leurs contributions à la mesure du temps restent un témoignage de l'ingéniosité et de la perspicacité des érudits du Moyen Âge. Sans leurs efforts, notre compréhension du temps et de l'histoire serait considérablement différente. L'évolution du calendrier témoigne de la quête incessante de l'humanité pour comprendre et maîtriser le temps. L'étude du calendrier à travers l'histoire révèle les liens étroits entre la science, la religion et la culture. Les réformes et les adaptations du calendrier reflètent les changements sociaux, politiques et intellectuels qui ont façonné notre monde. Le calendrier n'est pas seulement un outil de mesure du temps, mais aussi un reflet de notre histoire et de notre identité culturelle.